Il m’arrive souvent de devoir écrire sur un thème énormément traité sur la toile. Parfois, les sites traitant d’un sujet particulier abondent tellement que la question de savoir si en parler sur mon blog présente encore un quelconque intérêt légitime.

Je répondrais par l’affirmatif : comme dans la presse écrite, les responsables éditoriaux des sites et de blogs s’espionnent entre eux, entraînant une duplication des informations sur internet. D’où l’impression d’avoir tout lu sur le sujet, alors même qu’on en est aux deux ou trois premiers sites lus. On comprend dès lors l’impératif de la rédaction d’un contenu à forte valeur ajoutée.

La notion de valeur ajoutée

Cette notion se rapporte en premier lieu à l’expression.

Une même idée peut-être rédigée de plusieurs façons, présentée de différentes manières, traitée sous divers angles et illustrée par des exemples authentiques à chaque fois.

Que ce soit bien clair : il ne s’agit pas ici d’une réécriture qui consiste à conserver la structure du texte source et à jongler avec les synonymes.

La valeur ajoutée dans le domaine de l’expression est ce qu’on retrouve par exemple dans les manuels d’histoire : Les auteurs racontent le même événement dans un style qui leur est propre. Dans tous les cas, il faut rédiger un contenu cohérent avec ce que recherchent vos lecteurs.

En second lieu, la valeur ajoutée concerne les idées

Ici, il ne s’agit pas d’ignorer les informations déjà présentées à multiples reprises sur la toile, mais au contraire d’en parler, de les « effleurer», puis de faire porter l’angle éditorial de l’article sur un aspect du sujet peu ou pas du tout évoqué sur les autres sites internet.

La grande difficulté réside ainsi dans la recherche de cet aspect du sujet inexploité ou ignoré par les web rédacteurs

Pour y arriver, je procède généralement en plusieurs étapes. En fonction de la complexité du domaine étudié, ces recherches peuvent prendre plusieurs jours.

A la découverte de la ou des pépites

Comme dans toute dissertation je commence toujours par l’analyse du sujet afin d’en extirper un premier plan, afin d’orienter plus facilement mes recherches. Puis, j’épluche chaque source, chaque site des premières pages de Google.

Il ne faut pas oublier non plus de varier les mots clés et les expressions dans les stratégies de recherche. Il faut apprendre à googleliser ses idées pour que le meilleur en ressorte.

Mon objectif est de déterminer les idées récurrentes qui font figure de leitmotiv. Elles sont à mettre en introduction ou à présenter dans une première partie de mon texte.

Parallèlement, pour chaque source, je repère les idées insuffisamment exploitées et surtout celles qui leur sont propres.

En clair, il s’agit des idées que je trouve uniquement dans une source. A chaque fois, je les note quelque part

Prenons l’exemple du Cacao : Je trouve sur un premier site que le cacao a été découvert en l’an XX en Amérique et sur un second site que c’est M. Y qui l’a introduit en Europe. Le bon travail de documentation consiste à fusionner ces deux idées pour n’en faire qu’une seule : Le cacao a été découvert en Amérique en l’an XX et M. Y l’a introduit en Europe.

Je fais également un tour sur les sites anglophones et canadiens pour voir ce qui y est dit sur le sujet. En effet, il n’est pas rare que la conception d’un sujet ou d’un concept soit différente selon que l’on soit anglophone ou francophone. Je mets ces idées à la suite de celles que j’ai listées sur les sites francophones.

Pour finir, je m’informe sur chacune de ces idées peu exploitées et celles qui sont traitées sur les sites étrangers pour analyser si elles peuvent chacune constituer une partie à part entière ou si elles doivent toutes être concentrées dans une même partie.

Je peux enfin passer à la rédaction

Le texte final sera un condensé de toutes les sources, une mise en avant des idées originales à forte valeur ajoutée. Bref, l’article sera le plus complet et le plus sérieux de la toile sur un sujet particulier. Mais tout cela ne tient qu’à la condition express que j’ai bien vérifié l’authenticité et la véracité des auteurs, que j’ai croisé ces informations avec mes connaissances personnelles.

Faire suivre une information erronée est classique sur Internet, il faut casser certains buzz ! Mais c’est encore un autre débat qui fera l’objet d’autres articles de ce blog.

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