Les frontières entre traduction et plagiat
Pour moi, le manque de sources sur un sujet donné est problématique. Comment en effet réussir à rédiger un article sans verbiage alors que je manque de « matières premières » ?
Quelle que soit la quantité d’informations dont je dispose, j’évite toujours de meubler le texte par des syntaxes lourdes ou des informations effleurant à peine le domaine étudié.
Lorsque les sources viennent à manquer, j’oriente mes recherches vers des sites étrangers
Synthétiser les informations de plusieurs sites étrangers
Cette solution n’est envisageable que dans le cas d’un traitement du sujet sur plusieurs jours, voir plusieurs semaines.
De plus, elle suppose une bonne maîtrise de la langue utilisée par les différentes sources.
Si mon niveau est assez moyen dans la langue de rédaction des sources, la compréhension de chaque site sera fastidieuse. Je risque alors de passer trop de temps sur le sujet en raison des allers-retours sur google traduction et de la difficulté à reformuler les phrases traduites mot à mot par l’application.
Je suis alors tenté de me contenter de traduire un seul site. Mais dans ce cas, est-ce que je fais du plagiat ?
Traduction et plagiat au sens juridique
Le délit de plagiat n’existe pas en droit positif français. Dans le jargon juridique, on parle de « délit de contrefaçon » assorti des sanctions prévues par l’article 335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
La traduction d’un article sans accord constitue légalement un délit de contrefaçon, y compris lorsque les phrases traduites sont embellies. Car le traducteur n’est pas l’auteur du texte ni des idées. Il y a également une malhonnêteté intellectuelle.
En conséquence, le traducteur-rédacteur se doit d’indiquer la source de son texte (par exemple avec une mention : « traduit du texte de X »).
Traduction et plagiat : impact sur le référencement
Du point de vue des moteurs de recherche, notamment google, la traduction ne constitue pas un « duplicate content », à la condition toutefois, toujours dans le cas de google, d’utiliser un traducteur et de ne pas se contenter de cliquer sur l’option « traduire cette page ».
De plus, les traducteurs faisant de la traduction littérale, l’article devra encore être corrigé et reformulé, ce qui ne permettra pas aux moteurs de recherche de détecter facilement un « copier-coller ».
Je suis convaincu qu’il est préférable de toujours passer chaque phrase au traducteur google et par la suite, de procéder aux éventuelles corrections.
Même si le positionnement n’est pas sanctionné négativement par la simple traduction d’un article,
- Je recommande, pour une question de moralité et d’honnêteté intellectuelle, d’aller au-delà de cette pratique
- Trois sources en langue étrangère devraient suffire à rédiger un article à forte valeur ajoutée
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