Afrique ou Madagascar pour faire écrire le contenu de son site internet ?
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Historiquement, l’Afrique est un pays où l’on délocalise essentiellement les processus industriels, comme l’automobile et le textile.
Cependant, l’externalisation des prestations informatiques, telles que la saisie de données ou la rédaction web est restée marginale sauf à Madagascar, lieu de prédilection pour l’outsourcing de ce type de prestation.
Mais aujourd’hui, on assiste à un bouleversement du marché dans le secteur des NTIC, car l’Afrique commence à prendre la vedette à Madagascar.
Madagascar sature
Le marché du contenu web à Madagascar est arrivé à saturation et si personne ne le dit, les faits sont bien là, il est devenu extrêmement difficile de trouver de nouveaux rédacteurs qui soient qualifiés.
Les bons éléments sont déjà en poste et les mauvais ont envahi le marché des freelances
Ainsi, seules les agences de rédaction qui ont une certaine ancienneté réussissent à sortir leur épingle du jeu et à produire des contenus de grande qualité à des prix des prestations toujours inférieurs aux autres pays offshore.
Pour l’instant, le marché est saturé à Madagascar, car il est très difficile d’assumer de nouvelles commandes sans une main-d’œuvre qualifiée abondante.
Les agences doivent désormais revoir leur politique de recrutement et envisagent de dispenser de la formation pour ne plus compter sur la chance de trouver un rédacteur compétent qui ferait son apparition sur le marché.
Tout ceci profite directement au reste de l’Afrique.
L’Afrique relaye Madagascar
La croissance du marché en Afrique est alimentée par la saturation actuelle de Madagascar, ce qui ne veut pas dire que la clientèle oriente ses choix par dépit, mais qu’elle est prête à payer légèrement plus cher pour réduire ses contraintes. Sur un marché saturé, les petits clients n’ont souvent pas leur place ou doivent attendre que les gros poissons soient traitées avant.
L’Afrique de l’Ouest représente donc aujourd’hui une opportunité pour les PME et TPE de réduire leurs coûts de production sans prendre de risques sur la qualité
Les grands noms du web ont eux aussi opté pour l’outsourcing en Afrique, mais restent engagés auprès d’agences implantées à Madagascar, car il n’y a pas de meilleur rapport qualité-prix pour eux.
Côte d’Ivoire ou Sénégal : le bon rapport qualité-prix
Les Africains de l’Ouest (Côte Ivoire, Cameroun, Sénégal) ont, tout comme les Malgaches, un niveau de français parlé et écrit qui fait d’eux des candidats potentiels pour les agences NTIC offshore. Le système éducatif porte la langue française.
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Pour bien faire ce métier, la maitrise de la langue doit évidemment être sans faille, mais la culture interfère toujours avec la phraséologie.
Les conditions de production sont donc très proches, à la différence près que la main-d’œuvre qualifiée abonde encore en Afrique. Elle est certes plus chère, mais elle est aussi plus productive, ce qui permet aux agences offshore africaines d’être presque aussi rentables que celles de Madagascar.
De plus, le niveau d’instruction en français est légèrement plus élevé qu’à Madagascar.
Webtoo a choisi d’être présent dans les deux pays, avec l’équipe Koumassi WEB
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